
Chapitre 39
Voilà toute l'information qu'il avait reçue. Qu'allait donc faire Abraham avec cette information ? voyez vous,
cette information est devenue sa foi, parce que la foi, c'est agir sur une information que nous recevons
de Dieu. Abraham avait reçu l'information qu'une cité et un pays l'attendaient. Qu'allait-il faire à ce sujet ? Il
a agi en conséquence. La Bible dit qu'Abraham se leva et quitta le pays d'Ur en Chaldée, le pays de son
père. Il partit sans savoir où il allait, mais Dieu le guida jour après jour et pas après pas.
En cours de route, pendant qu'il fixait son regard sur cette ville et sur ce pays, combien de fois
pensez-vous qu'il eut l'occasion de penser à la patrie qu'il avait quittée ? Combien de fois eut-il l'occasion de
penser au pays d'Ur en Chaldée, qui était son lieu de naissance, où il avait sa maison, l'endroit où son père
avait vécu ?
Gardez ceci en tête. Abraham était un païen. Son père était un païen. Combien de fois a-t-il eu
l'occasion de penser à son pays d'origine ? Il aurait pu penser constamment aux villes qu'il avait quittées.
Mais savez-vous ce que la Bible semble indiquer ? Il restait concentré sur la ville à laquelle il pensait. Il
gardait ses pensées. Il pensait au lieu où il allait, mais pas à celui dont il venait.
Ce fut le contraire avec les enfants d'Israël quand ils quittèrent l'Egypte. La Bible dit qu'ils
regrettaient les pots à viande de l'Egypte. Les choses ont commencé à devenir un peu difficiles pour eux, et
ils pensaient au pays qu'ils avaient quitté. Ils se rappelaient qu'ils y avaient été esclaves. Mais, après tout,
ce n'était pas si mal. Ils voulaient revenir aux pots de viande de l'Egypte !
Abraham ne souhaitait pas revenir dans son pays d'origine. Il veillait sur ses pensées. Il ne pensait
même pas au pays qu'il avait quitté. Il gardait ses pensées concentrées sur l'endroit que Dieu lui avait
promis. Il ne pensait qu'à l'endroit vers lequel il allait.
Le Nouveau Testament nous demande de "ceindre les reins de notre entendement." C'est une
illustration très simple. A l'époque, ils se ceignaient les reins avec un vêtement, comme nous le faisons avec
une ceinture aujourd'hui. Ils se serraient leur vêtement autour des reins, pour se garder fermes. De même,
Pierre nous demande de ceindre les reins de notre entendement, c'est-à-dire de nos pensées. Que voulait-il
dire par là ? Il voulait dire que nous devons veiller à nos pensées. Autrement dit, maintenez vos pensées
"serrées," pour que vos pensées ne se dispersent pas dans toutes les directions. Tenez-les en bride.
"C'est pourquoi, ceignez les reins de votre entendement, soyez sobres, et ayez une entière
espérance dans la grâce qui vous sera apportée, lorsque Jésus-Christ apparaîtra" (1 Pierre 1 : 13).
Quand vous avez agi conformément à une promesse de Dieu, et s'il y a un délai entre le moment où
vous avez prié et le moment où votre guérison est manifestée, vous devez non seulement citer les Ecritures,
mais vous devez aussi ceindre les reins de votre entendement. Vous devez vous concentrer sur la solution,
pas sur le problème, sur la Parole de Dieu, et pas sur la maladie. Surveillez donc vos pensées. Centrez vos
pensées sur ce que dit la Parole de Dieu, quand quelque chose ne va pas en vous. Quand vous vous centrez
sur ce qui ne va pas, et que vous excluez de vos pensées ce que dit la Parole de Dieu, cela revient à penser
constamment au pays que vous avez quitté. Si vous pensez constamment à ce pays, c'est là que vous
finirez par retourner. Ainsi, nous devons ceindre les reins de notre entendement.
Dans le ventre du grand poisson, Jonas se trouvait confronté à un choix identique. Dans le ventre du
poisson, il était perdu. Tout semblait désespéré. Je crois que l'on pourrait dire que la situation de Jonas
était semblable à celle d'un malade incurable en phase terminale. Comment aurait-il pu en être autrement ?
Dans le ventre du grand poisson, Jonas était face à un choix.
Henri Golan
hsalesses16, Posté le lundi 03 février 2014 08:26
Comment aurait-il pu en être autrement ?
Dans le ventre du grand poisson, Jonas était face à un choix.